Acoustic en pointillé... Grand Corps Malade - Émission du 12 mars 2011 - Présentation et Activités (TV5Monde, Institut Français et Cavilam)
Avec eux (Grand
Corps Malade, John Pucc’)
On s'est connus à l'école, en colonie ou au sport
On s'est jaugés, on s'est parlés, ces p'tits débuts qui valent de l'or
La vie a fait qu'on s'est revus, l'envie a fait qu'on est restés
Ensemble autant qu'on a pu, sentant qu' ça allait nous booster
On a su, dès nos débuts, qu'il y avait quelque chose de spécial
Mes lascars m'ont convaincu que leur présence m'était cruciale
Alors, on se souffle dans l' dos pour se porter les uns les autres
On s'est compris sans même s'entendre, chaque fois qu'on a commis des fautes
Et puis, c'est en équipe qu'on a traversé les hivers
Et les étés ensoleillés, les barres de rire et les galères
Ils m' sont devenus indispensables, comme chaque histoire a ses héros
Ils sont devenus mes frangins, mes copains, mes frérots
On forme un bloc où l'intégrité s' pratique pas à moitié
Et je reste entier aussi parce qu'ils m'ont jamais diminué
Au cœur d' cette cité, ils m'ont bien ouvert les yeux
Pour éviter les pièges à loups des jaloux envieux d' not' jeu
J'aurai jamais assez de salive pour raconter tous nos souvenirs
Ils ont squatté dans mon passé et s'ront acteurs de mon avenir
On a tellement d'histoires ensemble qu' j'ai l'impression d'avoir cent ans
Nous on s' kiffe
et ça s'entend,
on fait du bruit,
et pour longtemps
On s'dépense beaucoup même avec walou dans les poches
L'adversité on la connaît on en a fait un parent proche
J'ai tellement squatté leurs caisses qu'on croyait qu'j'y habitais
C'était notre coffre-fort où toutes nos idées s'abritaient
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux je me sens de taille
Avec eux rien que ça taille, ça tient chaud quand y caille
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux je me sens de taille
Bien posé sur les rails, on a la dalle et on graille
Avec eux, on a écrit quelques belles pages de notre histoire
Et je vous assure que c'est pas fini, suffit de nous voir pour le croire
À vouloir faire des trucs ensemble, en fait, ce qu'on a le mieux réussi
C'est de fabriquer une amitié, potes à perpète et sans sursis
Avec eux, on cherche tout le temps, on est toujours aux quatre cents coups
Mais les meilleurs moments c'est quand même quand on fait rien du tout
Capables de rester quatre jours à la terrasse d'un café
On s'nourrit de ces instants parfaits, pour nous, glander c'est taffer
Je crois que c'est avec eux que j'ai passé le plus de soirées
Certaines bien réussies, mais la plupart un peu foirées
Pas la bonne tête, pas les bonnes sapes ou pas assez accompagnés
Mais rentrer en boîte, pour nous, c'est clair qu' c'était jamais gagné
Entassés dans une voiture avec la musique qui sort des f'nêtres
À la recherche dans tout Paris d'un pauvre endroit qui nous accepte
Ça finissait à trois heures à Montmartre avec les crêpes à emporter
Les doigts congelés et l'huile qui goutte sur nos vieux jeans tout salopés
Faut que j' leur précise un petit truc, Grand Corps, avant qu'on enquille
Bien avant qu'on s' mette en tête de foutre au monde une grosse béquille
On avait un drôle d'humour lourd qui f'sait détaler les filles
On était des boules de bowling perdues sur des pistes sans quilles
Rétrospectivement j'nous r'vois sapés comme des charclo
À essayer de négocier alors que le débat était clos
Leur présence m'est essentielle, elle aide à s' tenir debout
Nos rêves se conjuguent au pluriel,
quand je parle de moi,
moi, je dis nous
L'amitié, c'est une autoroute avec de belles destinations
Elles sont toutes bien indiquées et ça devient vite une addiction
Ça r'ssemble un peu à l'amour mais en moins dur, je vais m'expliquer
C'est plus serein, moins pulsionnel donc forcément moins compliqué
Paraît que l'entourage, ça change vachement quand t'as la cote
C'est pour ça que c'est rassurant d'évoluer avec ses potes
Notre dur labeur paye, on voit les portes qui s'entrouvrent
Dorénavant,
on les cherche plus,
on les trouve
On s'est jaugés, on s'est parlés, ces p'tits débuts qui valent de l'or
La vie a fait qu'on s'est revus, l'envie a fait qu'on est restés
Ensemble autant qu'on a pu, sentant qu' ça allait nous booster
On a su, dès nos débuts, qu'il y avait quelque chose de spécial
Mes lascars m'ont convaincu que leur présence m'était cruciale
Alors, on se souffle dans l' dos pour se porter les uns les autres
On s'est compris sans même s'entendre, chaque fois qu'on a commis des fautes
Et puis, c'est en équipe qu'on a traversé les hivers
Et les étés ensoleillés, les barres de rire et les galères
Ils m' sont devenus indispensables, comme chaque histoire a ses héros
Ils sont devenus mes frangins, mes copains, mes frérots
On forme un bloc où l'intégrité s' pratique pas à moitié
Et je reste entier aussi parce qu'ils m'ont jamais diminué
Au cœur d' cette cité, ils m'ont bien ouvert les yeux
Pour éviter les pièges à loups des jaloux envieux d' not' jeu
J'aurai jamais assez de salive pour raconter tous nos souvenirs
Ils ont squatté dans mon passé et s'ront acteurs de mon avenir
On a tellement d'histoires ensemble qu' j'ai l'impression d'avoir cent ans
Nous on s' kiffe
et ça s'entend,
on fait du bruit,
et pour longtemps
On s'dépense beaucoup même avec walou dans les poches
L'adversité on la connaît on en a fait un parent proche
J'ai tellement squatté leurs caisses qu'on croyait qu'j'y habitais
C'était notre coffre-fort où toutes nos idées s'abritaient
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux je me sens de taille
Avec eux rien que ça taille, ça tient chaud quand y caille
Avec eux j'ai moins de failles, avec eux je me sens de taille
Bien posé sur les rails, on a la dalle et on graille
Avec eux, on a écrit quelques belles pages de notre histoire
Et je vous assure que c'est pas fini, suffit de nous voir pour le croire
À vouloir faire des trucs ensemble, en fait, ce qu'on a le mieux réussi
C'est de fabriquer une amitié, potes à perpète et sans sursis
Avec eux, on cherche tout le temps, on est toujours aux quatre cents coups
Mais les meilleurs moments c'est quand même quand on fait rien du tout
Capables de rester quatre jours à la terrasse d'un café
On s'nourrit de ces instants parfaits, pour nous, glander c'est taffer
Je crois que c'est avec eux que j'ai passé le plus de soirées
Certaines bien réussies, mais la plupart un peu foirées
Pas la bonne tête, pas les bonnes sapes ou pas assez accompagnés
Mais rentrer en boîte, pour nous, c'est clair qu' c'était jamais gagné
Entassés dans une voiture avec la musique qui sort des f'nêtres
À la recherche dans tout Paris d'un pauvre endroit qui nous accepte
Ça finissait à trois heures à Montmartre avec les crêpes à emporter
Les doigts congelés et l'huile qui goutte sur nos vieux jeans tout salopés
Faut que j' leur précise un petit truc, Grand Corps, avant qu'on enquille
Bien avant qu'on s' mette en tête de foutre au monde une grosse béquille
On avait un drôle d'humour lourd qui f'sait détaler les filles
On était des boules de bowling perdues sur des pistes sans quilles
Rétrospectivement j'nous r'vois sapés comme des charclo
À essayer de négocier alors que le débat était clos
Leur présence m'est essentielle, elle aide à s' tenir debout
Nos rêves se conjuguent au pluriel,
quand je parle de moi,
moi, je dis nous
L'amitié, c'est une autoroute avec de belles destinations
Elles sont toutes bien indiquées et ça devient vite une addiction
Ça r'ssemble un peu à l'amour mais en moins dur, je vais m'expliquer
C'est plus serein, moins pulsionnel donc forcément moins compliqué
Paraît que l'entourage, ça change vachement quand t'as la cote
C'est pour ça que c'est rassurant d'évoluer avec ses potes
Notre dur labeur paye, on voit les portes qui s'entrouvrent
Dorénavant,
on les cherche plus,
on les trouve
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